Atelier tressage à l'Oasis de Wayaat
Accueil en tribu à l'Oasis de Wayaath HienghèneDécouvrez comment confectionner des couronnes, des paniers ou encore des fleurs tressés à base de...
La société Kanak est singulière en Nouvelle-Calédonie et est composée du peuple autochtone de Nouvelle-Calédonie. Elle organise la vie de ses ressortissants sur la base de règles sociales propres qui ont traversé le temps : La coutume coutumes. C’est donc une société stratifiée, organisée en lien avec son territoire.
Le Grand-Chef est l’autorité la plus élevée sous laquelle sont placées une ou plusieurs tribus. Ces dernières sont représentées par des chefs (ou Petits-Chefs) et/ou par un conseil des anciens (ou conseil des chefs de cans de la tribu).
Une chefferie (ou tribu) est composée de plusieurs clans qui chacun regroupe les foyers familiaux et les individus. Le conseil des anciens se compose des chefs de clan, désignés par le droit d’aînesse.
L’individualité n’existe dans la société kanak que dans la place que lui confère son rang dans le groupe. Les décisions sont collectives et s’établissent autour de la décision de l’ainé ou du chef qui parle généralement en dernier après avoir écouté le groupe.
Les différents niveaux d’importance des cérémonies coutumières et la particularité de l’instant définissent le type et la quantité des dons. Lorsqu’elle s’officie, l’acte peut se résumer en plusieurs étapes. Un discours permettra de présenter son groupe pour entrer, déposer un geste et dire la Parole qui sera acceptée par un échange en contre-don et par une Parole en retour.
Le geste coutumier est un acte d’offrande qui est accompagné d’une intervention orale. Dans la perception Kanak, « Parler » c’est s’abaisser (se faire petit) dans le respect et l’humilité afin de surélever son auditoire.
C’est ainsi, lorsque l’on entre chez quelqu’un, avant d’être autoriser à y entrer, à y circuler, un geste s’effectue pour se dire bonjour et marquer le respect avec son hôte. Sur la photo ci-contre on peut voir ce qui est offert pendant une coutume : manou, billet de 1000 F…
Les Accords de Matignon-Oudinot en 1988 ont donné une existence juridique aux huit aires coutumières que compte la Nouvelle-Calédonie Il s’agit de subdivisions spéciales qui reconnait au peuple premier, les Kanak, une organisation propre en parallèles aux subdivisions administratives. Leur fonctionnement est fixé par la loi organique du 19 mars 1999.
Chacune de ces aires est représentée par un Conseil coutumier dont la compétence est de pouvoir se faire interpeller sur toute question par les autorités institutionnelles du pays ou par toute autorité administrative ou juridictionnelle sur l’interprétation des règles coutumières. Ses membres sont désignés selon des règles propres à chaque aire pour un mandat variable. Les chefs et grands chefs sont membres de droit de ce Conseil Coutumier.
En Province Nord, on retrouve trois (4) aires coutumières : dont deux sont à cheval sur les provinces Nord et Sud.
Aire la plus étendue géographiquement, elle correspond à l’extrémité nord de la Grande-Terre et aux îles Bélép.
Elle comprend les communes de Bélép, Hienghène, Kaala-Gomen, Koumac, Ouégoa, Pouébo, Poum et Voh. On y parle le pije, le fwâi, le nemi, le jawe, le caac, le nyelâyu, le nêlêmwa, le nixumwak, le yuanga, le pwapwâ, le pwaamei, le bwatoo, le haeke, le haveke, le hmwaeke, le vamale.
Elle s’étend sur les communes de Koné, Poindimié, Ponérihouen, Pouembout, Touho et sur deux des six tribus de Poya.
Elle tire son nom des deux langues kanak qui y sont parlées : le païcî et le cèmuhî ou camuki.
Aire située au Centre de la Grande Terre, à cheval sur les Provinces Nord et Sud, elle comprend les communes de Bourail, Houaïlou, Moindou et quatre tribus sur les six de Poya.
On y parle l’a’jië, le arhö, le arhâ, le ‘ôrôé, le neku et le sîshëë.
Aire située essentiellement en Province Sud mais aussi un peu en Province Nord, elle s’étend sur les communes de Boulouparis, Canala, Farino (qui ne contient aucune tribu), Kouaoua, La Foa, Sarraméa et Thio.
Elle tire son nom de la principale langue kanak le xârâcùù, parlé par près de 3800 personnes surtout dans la région de Canala. On y parle aussi le xârâgurè, le Haméa et le tîrî.
Dans la culture kanak, il a une place primordiale en retraçant l’histoire du clan. Il est fondateur de l’ordre social et explique l’origine des choses comme :
• Les origines des répartitions des clans,
• Les plantes cultivées (igname, taro…),
• Les rites, et les noms des lieux.
Les mythes peuvent aussi raconter des faits historiques comme les guerres, les rébellions et les conflits qui ont abouti au déplacement des clans. Certains mythes ne se divulguent pas à n’importe qui, ou évoluent selon la maturité de l’auditeur.
Le mythe fondateur raconte les origines du peuple kanak et explique aussi la symbolique de certains animaux.
Elle permet de cultiver l’igname, elle apporte donc la vie. Symboliquement, l’igname naît des entrailles de la terre comme l’enfant naît des entrailles de sa mère. La terre et l’igname sont donc sacrées.
L’igname est l’aliment de base, dont la culture rythme le calendrier. Mais, c’est aussi le tubercule qui permet à chaque clan de prendre sa place dans la société lors de la cérémonie des prémices (rite de l’offrande des nouvelles ignames aux chefs coutumiers). Elle est le symbole même du clan.
La terre est aussi celle des ancêtres, à commencer par l’ancêtre commun. Elle est imprégnée de leur esprit. Lors des rites mortuaires les défunts étaient déposés à même le sol, dans un arbre, dans une anfractuosité d’une falaise. C’est pour ces raisons que certains lieux tabous restent inaccessibles.
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